CONTINUUM DE SÉCURITÉ – TÉMOIGNAGE DE GUILLAUME NOAILLY, RÉFÉRENT PÉDAGOGIQUE SUR LES THÈMES DE LA LOGISTIQUE ET DE LA SÉCURITÉ/SÛRETÉ, BIOFORCE VÉNISSIEUX

Dans la cadre de l’ouvrage « Contribution territoriale au continuum de sécurité », 23 acteurs publics et privés de la sécurité en Auvergne-Rhône-Alpes ont apporté leur témoignage.

Extrait du témoignage de Guillaume Noailly, référent pédagogique sur les thèmes de la logistique et de la sécurité/sûreté, BIOFORCE Vénissieux.

« Bioforce a eu un rôle précurseur dans l’accompagnement et la préparation des humanitaires à des terrains difficiles {…}. Le secteur humanitaire et ses acteurs sont davantage préparés aujourd’hui à opérer dans des contextes d’insécurité parfois endémiques et à des risques spécifiques de sécurité et de sûreté importants.
Par ailleurs, on remarque que l’accidentologie et la mortalité chez les humanitaires ont augmenté de manière proportionnelle au nombre croissant d’humanitaires déployés sur le terrain ces dix à vingt dernières années. La gestion de la sécurité/sûreté d’une manière professionnelle est devenue une condition sine qua non pour déployer des projets sur certains terrains. La plupart des ONG humanitaires s’appliquent aujourd’hui un devoir de diligence (Duty of care), c’est-à-dire une obligation de traiter l’information sécuritaire, de l’analyser et de gérer la sécurité et sûreté de leurs collaborateurs et de leurs bénéficiaires. Bien sûr, ceci est à mettre en miroir avec l’impératif humanitaire, c’est-à-dire la nécessité de répondre aux besoins de ceux qui souffrent. C’est cela que nous essayons de transmettre à Bioforce au gré des évolutions du secteur sur ces questions; il est de notre responsabilité d’inculquer une certaine culture du risque, une certaine sensibilité aux questions de sécurité aux futurs personnels humanitaires.»

Retrouvez les 23 témoignages des acteurs publics et privés dans la « Contribution territoriale au continuum de sécurité » sur https://www.continuum-securite.fr/